Mathieu Rigouste, dans son livre L’ennemi intérieur, La Découverte, 2009, pointe plusieurs techniques policières qui visent à lutter contre la contestation politique. Techniques élaborées patiemment depuis les guerres d’Algérie et d’Indochine et utilisées pour le maintien de l’ordre dans les banlieues, elles sont utilisées maintenant contre les militants politiques. L’une de ces techniques consiste à cibler et à harceler ceux qui sont considérés comme des « meneurs », et soit à les isoler du reste de la population et des militants pour pouvoir ensuite les réprimer dans une indifférence quasi générale, soit arriver à les faire tomber en criminalisant leurs actions et/ou en leur mettant sur le dos des affaires montées de toutes pièces.
Voici le détail du harcèlement à mon encontre, dont on peut trouver tous les développements sur les sites en particulier Antirep86 et DAL86 :
– 1995-2005, du côté de la philosophie. Fin novembre 1995, je créé le Café-philo de Poitiers ; 3eme trimestre 1997, je commence à intervenir dans les classes afin d’initier des débats philosophiques ; mai 2000 je fais partie du comité de pilotage du colloque Nouvelles pratiques de la philosophie en classe. Vu le développement de ce mouvement, les philosophes « officiels » ont tenté de le contrôler, par la presse pour les Cafés-philo – Marc Sautet le créateur des Cafés-philo s’est vu attaqué de toutes parts jusqu’à être mis en cause pour des propos privés ambigus sur le génocide juif1– par l’Inspection de philosophie pour les pratiques de la philosophie en classe, les inspecteurs généraux de philosophie et leurs sbires se relayant pour intervenir lors de nos Colloques annuels. L’un d’eux, Jean-Yves Chateau est venu défendre le bout de gras en 2003 au Colloque de Ballaruc. puis a publié un article qui se voulait assassin dans les Actes du colloque2, et reproduit dans le n° de novembre-décembre 2004 de l’Enseignement philosophique, la revue des professeurs de philosophie agrégés, que j’ai eu l’outrecuidance de critiquer dans un article que j’ai proposé à la même revue mais qui, on se demande bien pourquoi, n’a pas été publié3. La passe d’armes s’est terminée par la tentative ratée de censure par le ministre de l’éducation nationale, le futur repris de justice M. Fillon, sur demande de l’inspection générale de philosophie, du colloque de Poitiers qui s’est quand même tenu le 1er avril 2005, qui a réuni 120 personnes et qui a été un succès4.
– Mai 2006 : suite à mon élection en tant que président des Centres socioculturels des 3 Cités à Poitiers, l’adjoint Europe Écologie Les Verts à la jeunesse du conseil municipal est fortement pris à partie en catimini par les conseillers municipaux du Parti Socialiste, lui reprochant de m’avoir « laissé passer à la présidence des Centres » moi qui faisait partie de le Ligue Communiste Révolutionnaire, (aujourd’hui NPA ; ce qui était et est toujours faux) et que j’allais « les emmerder ».
– Début 2007 : Inspection pédagogique demandée par le proviseur du Lycée Victor Hugo, M. Yves Debien, âme damnée de Ségolène Royal5, qui avait juré d’avoir ma peau. Peut-être que ce serait lui, premier-vice président de Mme Royal au Conseil régional de Poitou-Charentes, qui serait derrière mon affaire de 2015 ?6 En ce début 2007, l’inspecteur pédagogique régional de philosophie étant une personne intègre n’est pas allé dans le sens du proviseur pour me sanctionner. Bien au contraire son rapport qui n’a pas été ajouté à mon dossier administratif devait être positif car ma note pédagogique a été augmentée me permettant d’avoir une promotion.
– Lors du mouvement lycéen de 2008-2009, je suis convoqué par mon chef d’établissement catastrophée (j’ai su plus tard que c’était feint) car elle avait eu un signalement des Renseignements Généraux concernant le fait que j’inciterais les élèves à faire le blocus de l’établissement. C’était le bon temps de la chasse aux élèves et des pratiques mafieuses, lorsque la direction de l’établissement convoquait pour les RG les Assistants d’éducation pour leur faire dénoncer sur trombinoscope les élèves bloqueurs sous peine que leur contrat ne soit pas reconduit à la rentrée suivante.
– Le 12 mai 2010, soit 15 jours avant les conseils de classe de terminale, je suis inspecté une nouvelle fois, cette fois-ci en urgence. Mon inspecteur pédagogique régional m’annonce qu’il est en « service commandé ». Mais il ne veux pas me dire ce qui m’est reproché et pourquoi il est là. Après l’inspection mon chef d’établissement qui est partie à la retraite depuis, me dit que c’était la première fois qu’elle voyait une telle chose, enfin elle l’avait vu une seule fois dans une affaire d’attentat à la pudeur de la part d’un enseignant sur l’une de ses élèves mineures ! Quatre ans plus tard, je me suis aperçu que c’était elle qui avait transmis au rectorat une lettre d’une mère d’élève qui se plaignait de moi. L’inspection, la quatrième en 11 ans, n’a pas permis de trouver quoi que ce soit qui aurait justifié une sanction disciplinaire envers moi.
– Début novembre 2010, la Ville de Poitiers est intervenue auprès de moi, alors que j’étais président d’une maison de quartier, le Centre Socio-culturel des 3 Cités, en me faisant un chantage aux subventions. Elle m’a reproché non seulement ce qu’elle a appelé un « mélange des genres », à savoir d’être à la fois président d’une maison de quartier et « membre éminent » du Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux, mais aussi que la salle municipale gérée pour la Ville par cette maison de quartier ait été réservée pour la tenue d’un Forum antirépression organisé par ce comité le week-end des 13 et 14 novembre. Pour la Ville, si le Forum antirépression avait lieu dans cette salle, la préfecture risquait de supprimer les subventions annuelles de l’Etat à la maison de quartier, soit 60 000 €. Devant un tel chantage aux subventions et pour mettre la maison de quartier à l’abri, j’ai démissionné7.
– Le 10 janvier 2012, je suis convoqué au commissariat pour « témoignage ». L’ancien préfet de région Tomasini et l’ex-secrétaire général de la préfecture Setbon avaient porté plainte avec constitution de partie civile pour « Appel à l’atteinte à l’intégrité des personnes » après le collage sur Poitiers, début 2011, d’une dizaine d’affiches sur lesquelles il était écrit : « Tout le monde sait qui doit être expulsé. Poitevin.e émeute-toi. Setbon Tomasini hors de nos vies ». Auditionnés en décembre 2011 par une juge d’instruction, ces deux fonctionnaires avaient dit qu’ils ne connaissaient pas les auteurs de ces affiches, qu’ils n’avaient pas de preuves, mais qu’il fallait voir de mon côté, car je pourrais leur en vouloir pour avoir été poussé par eux à démissionner de la présidence du centre socioculturel des 3-Cités. Pas de suites.
– Le 14 février, je suis reconvoqué, cette fois pour « témoignage dans le cadre d’une enquête pour diffamation ». M. De Bony, de la Mutuelle de Poitiers, vice-président de la Fédération des agents économiques, menace de porter plainte contre Démocratie réelle maintenant ! concernant la « purification sociale » du centre-ville qui, selon lui, lui a été attribuée par cette association8 En fait, ce monsieur n’a depuis pas donné suite, et la mairie pas davantage, ce qui tend à démontrer que la purification sociale du centre-ville est une chose avérée. Depuis, M. de Bony est parti par la petite porte de la Mutuelle de Poitiers et de l’association des commerçants du centre ville car il « a monté de faux dossiers au préjudice de son employeur pour un total de près de 440.000 euros »9.
– Le 27 avril 2012, avec quatre autres personnes je suis convoqué au tribunal d’instance après l’expulsion du squat du 11, rue Jean-Jaurès qui a fait suite à un début d’incendie dans la nuit. Nous seront condamnés à payer la moitié des frais de justice, soit 380 €. Le même jour, le maire de Poitiers, Alain Claeys, m’a attaqué nommément ainsi qu’une autre personne et le DAL86, sur le site de la Ville de Poitiers, affirmant que nous étions des « lâches », « des individus sans scrupule qui s’abritent derrière une association respectable comme le DAL, instrumentalisent des gens en souffrance, les poussent à commettre des délits et, pour finir, cherchent à remettre en cause tout ce qui a été bâti à Poitiers depuis des années en matière sociale et qui constitue, en France, une référence »10. De plus, les 29, 30 avril et 2 mai, La Nouvelle République et Centre-Presse publient quatre articles me mettant en cause ainsi que le DAL86 et nous reprochent notre « silence » par rapport à des « tags de menace de mort visant le maire de Poitiers ». Nous lançons une procédure en diffamation contre le maire de Poitiers, la Nouvelle République et Centre-Presse. Elle ne dépassera pas la mise en état.
– Le 14 juin 2012, je suis de nouveau convoqué par un officier de police judiciaire pour les affaires du squat du 11, rue Jean-Jaurès et des tags contre le maire de Poitiers. Une baudruche qui ne s’est dégonflée que lors du procès du 12 juillet 2012 après la relaxe des 3 squatters. Le président du tribunal s’est même étonné de l’absence de la propriétaire à qui il avait des questions à poser, en particulier pourquoi elle avait laissé son immeuble se dégrader pendant 14 ans !11. Pas de suites.
– Le 22 juin, je suis convoqué au commissariat pour deux procédures, concernant cette fois le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. Il s’agit de la fin d’un tract publié sur le site d’Antirep86 qui serait une insulte à la justice ; et d’une banderole déployée, le 19 février dernier, lors d’un rassemblement appelé par le Comité et sur laquelle il était écrit « Feu aux CRA. Les matons au milieu ». Je suis accusé d’avoir non seulement tenu cette banderole mais aussi de l’avoir faite – alors que j’ai seulement été vu non loin de ladite banderole… et en tenant une autre, celle du Comité…12 Pas de suites.
– Le 10 juillet 2012, je suis convoqué par mon chef d’établissement qui m’a informé qu’il y aurait une plainte de parent(s) d’élève(s) auprès du rectorat. Le 10 mai précédent, j’avais eu l’outrecuidance d’illustrer le propos de l’un de mes cours sur la question de l’État en faisant visionner à ses élèves un document vidéo sur l’expulsion brutale par la police, le 2 avril précédent, d’un campement de sans logis et mal logés mis en place depuis le 30 mars sur le parvis de Notre Dame à Poitiers. Comme il n’y avait rien dans le dossier les flics ont rajouté que lors de la projection du document, j’aurais fait des arrêts sur image et donné le nom des policiers qui expulsaient violemment le campement des sans-logis et mal-logés. Mes élèves auraient reconnu le père d’une élève et seraient allés « faire des remarques désobligeantes » à cette dernière. Comme il fallait s’y attendre, l’enquête administrative a tourné court puisque deux élèves ont témoigné que, si le document avait bien été diffusé, c’était dans le cadre du cours et que je n’avais ni fait des arrêts sur image ni donné les noms des policiers. D’ailleurs je n’aurais pas eu besoin de le faire puisque, le hasard faisant bien les choses, c’étaient ces deux élèves qui avaient reconnu le policier car ils étaient à l’époque, pour l’un le petit ami, et pour l’autre, l’ex-petit ami de sa fille. Il lui ont bien sûr dit qu’ils avaient vu son père sur la vidéo, ce qu’elle avait dû lui répéter. Pas de suites.
– 27 Août 2012 : deux jeunes sans logis soutenus par le Dal86 qui squattaient une maison depuis un mois, ont été arrêtés à 6h du matin et placés en garde à vue durant 15h. Ils ont été presque exclusivement interrogés sur le DAL86 et surtout sur moi13.
– Fin septembre-octobre, la police visiblement insatisfaite du dénouement de ma convocation par mon chef d’établissement, à convoqué pour les auditionner, tous les élèves de cette classe (soit 32 !). Cerise sur le gâteau digne des meilleurs polars, comme la proviseur ne voulait pas fournir à la police la liste des élèves et l’adresse de leurs parents, elle a été saisie au Lycée lors d’une perquisition14. Pas de convocation, pas de suites sauf que le procureur Nicolas Jacquet fait un signalement à mon recteur.
– Le 11 octobre 2012, j’ai subi un contrôle d’identité lors d’un rassemblement de soutien organisé par le Comité poitevin contre la répression des mouvements sociaux. j’avais eu l’audace de filmer l’arrestation de l’un des militants, deux policiers s’étaient mis devant l’objectif et un troisième a regardé ce qui était filmé et a considéré que c’était illégal de filmer des policier en gros plan. Je leur ai bien dit que je connaissais mes droits et que ce qui était illégal c’était de publier des gros plan de policiers mais pas de les filmer. Les policiers ont persisté dans leur violation manifeste de la loi et insisté pour voir les films que j’avais dans mon appareil.
– Suite certainement à cette « affaire », lundi 19 novembre 2012, avec deux autres personnes nous sommes convoqués au commissariat pour « une audition suite à la participation à une manifestation non déclarée ». Nous avons décidé collectivement de ne pas y aller car il est d’usage à Poitiers que les rassemblements ne soient pas déclarés. Pas de suites.
– 20 Octobre 2013, suite à l’intrusion de la police dans le squat de Bel Air , avec 5 squatteurs, tous les hommes, nous sommes arrêtés et conduits au commissariat pour être entendus sur le squat, en particulier concernant son « ouverture »15. Pas de suites.
– 6 février 2014, suite à l’intrusion de la police et du propriétaire dans le squat Gibautel et à la violation de domicile qui en a suivi, une plainte auprès du procureur ayant été déposée, je suis convoqué au commissariat pour être auditionné au sujet d’une « effraction avec dégradation en réunion »16. Pas de suites.
– 12 février 2014, mon chef d’établissement baisse ma note administrative pour des raisons pédagogiques. « Poitiers le 12 février 2014. Notation de M. Jean-François Chazerans Année scolaire 2013-2014. Je suis régulièrement interpellée par des parents d’élèves inquiets de l’insuffisance du contenu pédagogique des séquences proposées aux élèves de terminale en cours de philosophie [mais où sont donc les preuves de ce que mon chef d’établissement avance ?]. Par ailleurs peu de devoirs ont été réalisés au 1er trimestre, les élèves ayant la liberté de rendre des travaux. En début d’année Monsieur Chazerans s’est présenté à ses classes de façon provocatrice, ce qui a choqué plusieurs élèves. J’ai de nouveau été saisie par les parents concernant cette posture de l’enseignant [mais où sont donc les preuves de ce que mon chef d’établissement avance ?]. J’ai demandé à monsieur Chazerans de bien vouloir suivre les contenus et objectifs du programme actuellement définis, de préparer de façon plus sérieuse et consciencieuse ses élèves à l’enseignement de la philosophie et à l’examen du baccalauréat« . Une pseudo inspection pédagogique de philosophie faite par mon chef d’établissement sur la base de racontars de parents, surtout que ma note avait été augmentée l’année précédente et que l’appréciation de mon chef d’établissement était : « Monsieur Chazerans doit poursuivre sa réflexion pour répondre aux attentes de tous ces [sic] élèves. Professeur assurant ses missions correctement ».
– 28 Mai 2014, je suis convoqué et auditionné pour « organisation de manifestation non déclarée » concernant le rassemblement de sans papiers devant la préfecture17. Il s’agissait visiblement d’une tentative d’intimidation afin de stopper le mouvement social de sans papiers qui s’est organisé à Poitiers. Pas de suites.
– En juin de la même année 2014, je suis blâmé. Quelle est cette « affaire » ? En mars, je discutais enseignement de la philosophie place d’Armes, avec une élève du Lycée qui était mon élève sans l’être puisqu’elle était venue quelquefois au cours d’accompagnement personnalisé. Arrive l’une de ses copines qui était elle aussi mon élève sans l’être. Au bout de quelque minutes, cette dernière qui était en petit short et collants, nous dit que ses collants brillaient au soleil. Estimant qu’elle n’avait pas à dire cela devant moi et qu’elle ne s’en rendait pas compte, je lui ai dit que ce n’était pas ses collants qui brillaient au soleil mais ses poils. Elle m’a paru particulièrement vexée, m’a dit « ce n’est pas gentil ça monsieur » et est partie avec son amie. Elle aurait été mon élève, je lui en aurait reparlé au cours suivant mais c’était mon élève sans l’être. Aussi je lui ai envoyé le soir en rentrant chez moi, un message sur Facebook : « Salut […], pour me faire pardonner de ma blague « poilesque » de ce midi, que dirais-tu d’une petite discussion philosophique ? Comme Socrate dans Charmide et même si j’ai une petite idée de la réponse je souhaiterais savoir si la beauté de ton âme est en adéquation avec la beauté de ton corps [et j’ai mis en lien un texte du Charmide de Platon]. Qu’en dis-tu ? »
En fait, que m’a-t-on reproché, à moi qui n’apporterais aucun contenu de cours ? D’avoir fait une citation philosophique ! Et, avec une mauvaise foi caractérisée ou ayant l’esprit mal placé, c’est selon, en interprétant cette citation à l’envers. Car, il aurait bien sûr été grave d’écrire « je verrais si la beauté de ton corps est en adéquation avec la beauté de ton âme ». Ecrire l’inverse signifiait replacer les choses à leur place : dans la relation que devrait avoir une élève avec son professeur : du côté de l’intelligence, du côté de l’âme et non du corps. Mais là comme ailleurs c’est le recteur, juge et partie, qui décide tout seul à la fin. Je rappelle qu’un blâme ne nécessite pas la réunion d’un conseil de discipline et reste à la discrétion du recteur. Là comme ailleurs, je n’aurai pas dû lâcher. Mais, cela n’a pris de sens qu’à l’occasion de ma dernière affaire. À l’époque, je n’avais pas vu le coup venir.
– Juillet 2014 : Audacia une grosse association d’accompagnement social a engagé une procédure en diffamation envers le DAL18. Cela concernait la publication de deux articles à propos des procédures d’expulsion des demandeurs d’asile déboutés, logés dans des logements CADA19. L’accusation a abouti à une condamnation du DAL pour diffamation20, suite à laquelle (sa bonne foi n’ayant pas été retenue) le DAL a fait appel. Condamnation confirmée en appel le 5 mars 2015.
– À partir de janvier 2015 : propos inadéquats tenus en classe et apologie d’actes terroristes… [voir prochain article]
NOTES
1 Voir par exemple : Apologie de Sautet, L’Incendiaire 2nde mouture, n°7, avril-mai 1998. http://webincendiaire.free.fr/texte/archives/2incend7/apologie.htm
2 publié par la Desco en juin 2004.
5 « Yves Debien, ancien chef adjoint de cabinet [de Ségolène Royal], dirigeant d’associations locales de la ministre, «bombardé», selon le Snes, proviseur de l’un des plus gros lycées de Poitiers, alors qu’il n’était que proviseur stagiaire avant 1997 ». https://www.liberation.fr/societe/2000/05/13/segolene-royal-harcelee-dans-son-fief-le-snes-l-accuse-d-avoir-recase-ses-collaborateurs-dans-les-de_323896
6 Ce qui serait cohérent avec le fait que c’était Najat Vaullaud Belkacem, la petite protégée de Ségolène Royale, qui était ministre de l’éducation nationale. « Elle peut compter sur Ségolène Royal, un soutien de poids alors que la presse ne souligner [sic] le poids politique de celle que certains nomment « la vice-présidente » en référence à son statut particulier au gouvernement. Porte-parole de la candidate Royal en 2007, Najat Vallaud-Belkacem est restée très proche de celle qui fut son mentor : » Ségolène est comme une maman bienveillante, mais pas complaisante« , indique un observateur à nos confrères du Parisien ». Najat Vallaud Belkacem : Ségolène Royal est « comme une maman » pour elle, Closer 17 mai 2015 https://www.closermag.fr/politique/najat-vallaud-belkacem-segolene-royal-est-comme-une-maman-pour-elle-509302
7 http://www.antirep86.fr/2010/11/23/precisions-concernant-ma-demission-de-la-presidence-du-centre-socioculturel-des-3-cites-et-le-pret-de-la-salle-place-de-france-pour-le-forum-antirepression-par-jean-francois-chazerans/
8 Halte à la purification sociale du centre ville de Poitiers https://chazerans.fr/2011/10/halte-a-la-purification-sociale-du-centre-ville-de-poitiers-democratie-reelle-maintenant-poitiers-12-octobre-2011/
9 http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2014/09/05/L-ex-assureur-doit-rembourser-407.000-a-la-Mutuelle-de-Poitiers-2034915
10Droit de réponse à la Déclaration d’Alain Claeys au sujet de l’incendie du 11, rue Jean Jaurès https://dal86.fr/2012/05/04/droit-de-reponse-a-la-declaration-dalain-claeys-au-sujet-de-lincendie-du-11-rue-jean-jaures/
11 Compte-rendu de la journée répressive du 14 juin 2012 https://dal86.fr/2012/06/21/compte-rendu-de-la-journee-repressive-du-14-juin-2012/
12 Brève : le militant du DAL86 convoqué au commissariat le 22 juin est sorti au bout de 2h https://dal86.fr/2012/06/22/breve-le-militant-du-dal86-convoque-au-commissariat-le-22-juin-est-sorti-au-bout-de-2h/
13 Poitiers : proposition de réunion concernant les deux jeunes expulsés de leur logement https://dal86.fr/2012/08/28/poitiers-proposition-de-reunion-concernant-les-deux-jeunes-expulses-de-leur-logement /
14 À Poitiers les inspections pédagogiques des profs de philo se font dorénavant par la police https://dal86.fr/2012/11/07/a-poitiers-les-inspections-pedagogiques-des-profs-de-philo-se-font-dorenavant-par-la-police/
15 http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/10/20/VIDEO.-Poitiers.-La-police-expulse-des-Roms-d-un-nouveau-squat-1657386 ; http://www.7apoitiers.fr/article/1116/squat-les-roms-redoutent-l-rsquo-expulsion
16 Troisième violation de domicile au squat Gibautel https://dal86.fr/2014/02/05/troisieme-violation-de-domicile-au-squat-gibautel/
17 CSP86 : pari gagné ! https://dal86.fr/2014/03/23/csp86-pari-gagne/
18 Audacia, ex Entraide Sociale Poitevine, assigne le Dal86 en référé et cite ses membres fondateurs au TGI pour diffamation https://dal86.fr/2014/07/20/audacia-ex-entraide-sociale-poitevine-assigne-le-dal86-en-refere-et-cite-ses-membres-fondateurs-au-tgi-pour-diffamation/
19 « Faire sortir les déboutés » illégalement de leur logement CADA : une chaîne continue de responsabilités https://dal86.fr/2014/08/05/faire-sortir-les-deboutes-illegalement-de-leur-logement-cada-une-chaine-continue-de-responsabilites/