Maudite soit la guerre !   Mise à jour récente !


Monument aux morts de Gentioux

La guerre de 14-18 a laissé des séquelles indélébiles dans ma famille. Mes quatre arrières grands-pères ont fait la guerre de 14-18. L’un d’eux est mort pour la France à Verdun âgé de 27 ans laissant une veuve de 26 ans et une petite fille de 3 ans, ma grand-mère maternelle : Joséphine Jeannette DUMONTEIL née le 12 août 1913 au Chalet de Landeron à Pompignac (33) et décédée le 10 mars 1988 à Bordeaux (33) à l’âge de 74 ans [4 jours avant la naissance de ma fille Julie (14 mars 1988)] « Adoptée par la Nation suivant jugement du tribunal civil de Bordeaux, en date du quatorze février 1923 ». Mariée le 16 mai 1933 à la mairie de Bordeaux à l’âge de 19 ans et 9 mois avec Étienne Jean VENDREDI âgé de 22 ans et 2 mois, né le 13 décembre 1910 au Pont-Castaing à Pompignac (33)* et décédé le 10 janvier 1992 au Pont-Castaing à Pompignac (33)* à l’âge de 82 ans. Matricule n° 4114, vol. 9*. Campagnes : Intérieur sous les ordres du général commandant de région. CS du 3 septembre 1939 au 15 juin 1940 zone des armées 11 en chef. CD du 16 juin 1940 au 25 juin 1940.

Donc mon arrière-grand-père mort à Verdun :

  • Gaston DUMONTEIL [Mon arrière-grand-père maternel – père de ma grand-mère Jeanne] né le 7 août 1889 (mercredi) à Mazieras – Issac, 24400, Dordogne, et décédé le 1er août 1916 (mardi) – Mort pour la France – Verdun, 55100, Meuse, Lorraine, à l’âge de 26 ans. Inhumé en 1916 au cimetière militaire de Landrecourt – Landrecourt-Lempire, 55100, Meuse, Lorraine. Cultivateur. Fils de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/ [Campagne contre l’Allemagne. Arrivé au corps le 3 août 1914, Caporal le 23 mars 1915, Sergent le 10 juin 1915. Mort pour la France le 1er août 1916 à 27 ans]

    • Marié le 18 mars 1911 (samedi), Mairie – Issac, 24400, Dordogne,avec Marie BLONDY (13 juin 1890 – 9 juillet 1933) (Parents : Louis BLONDY 1859-1944 & Suzanne LAMY 1856-1938)  (témoins : Louis BLONDY 1859-1944 , Suzanne LAMY 1856-1938 , Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 , Catherine PAGNOU 1856-1920/ ) 2 enfants, 2 filles. Aînée née 2 mois après le mariage et décédée à l’âge de 4 mois, 6 mois après le mariage Age des parents : 21 ans et 9 mois & 20 ans et 11 mois.

Mes autres arrières-grands-pères qui ont fait la guerre :

  • Léon Jean VENDREDI dit « Oscar » [Mon arrière-grand-père maternel, père de Jean] né le 6 avril 1884 à la Gorp d’Ambarès (33) et décédé le 28 avril 1930 à 11h59 à l’âge de 46 ans, à l’Hôpital Saint André de Bordeaux (33) où il a été transporté après son accident de voiture sur le Pont de Pierre. Il était sur le plateau de la camionnette et en est tombé. C’était son fils Jean (mon grand-père) qui conduisait sans permis [5 ans d’écart avec le précédent ; âge des parents : 47 ans et 32 ans et 6 mois] Fils d’Etienne VENDREDI (Trouvé exposé sur les marche d’une église le 18 avril 1837 à 5 h du matin à Miramont-d’Astarac (canton de Mirande) (32) – Décédé le 30 janvier 1914 au Pont-Castaing Pompignac (33)) & Jeanne MINARD dite « Antoinette » (6 octobre 1851, Le Bourg JAYAC – 3 mai 1930, Pompignac (33)). Mariés le 15 février 1875 à la mairie d’Ambarès. [Campagnes : Côte d’Ivoire du 25 août 1906 au 4 novembre 1907 ; Campagnes contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 19 décembre 1916, du 20 décembre 1916 au 11 novembre 1918 – Orient, du 12 novembre 1918 au 6 janvier 1919 – Orient]

    Marié le 9 décembre 1909 avec Engrâce ONNAINTY dite « Madeleine » née le 13 novembre 1878 à 4 h du matin dans la Maison Lohidoy-Borde à Licq-Athérey*. [- 3 ans et 5 mois d’écart avec le précédent ; 3 ans et 5 mois d’écart avec la suivante ; âge des parents : 43 ans et 8 mois (noté 44 ans sur l’acte) et 34 ans et 5 mois (noté 40 ans sur l’acte ce qui la ferait naître en 1838)]. Décédée le 10 juin 1962 à 15h au Pont-Castaing à Pompignac (33)*à l’âge de 83 ans et 7 mois (Déclaration faite par Claude VENDREDI alors âgé de 25 ans). 2 enfants, 2 garçons, le 1er né 1 an et 4 jours après le mariage :

  • Léon Joseph CHAZERANS [Mon arrière-grand-père ; Père d’Henri] né le 15 février 1880 à la ferme Sainte Croix à Gastonville Constantine Algérie* et décédé le 28 avril 1938 à Philippeville Constantine Algérie à l’âge de 58 ans. Cultivateur puis Professeur et Contre maître agricole. Fils de Pierre François CHAZERANS (14 novembre 1843 – 30 novembre 1929) âgé de 37 ans & Mathilde Alexandrine WINCKELMULLER (29 mars 1862 – 24 juillet 1937) âgée de 18 ans. Campagnes : Contre l’Allemagne : 3 août 1914 Algérie 19 juin 1916 France 20 juin 1916 Intérieur 16 septembre 1916 Armées 17 septembre 1916 – 15 janvier 1919 Intérieur 16 janvier 1919 28 février 1919. Décorations : Médaille de la Victoire, Mentions félicitations, Récompenses diverses

    • Marié le 1er octobre 1907, Saint Charles Constantine Algérie avec Henriette BLAZER (9 juillet 1889 – 9 mai 1972) 5 enfants 4 garçons 1 fille 2 premiers : garçons Aîné né 10 mois après le mariage

  • Louis KIPPEURT [Père de Simone] né le 4 novembre 1887 à Bône Département de Constantine Algérie* (Témoin ADN : RABON Maxime âgé de 44 ans propriétaire domicilié à Randon) et décédé le 25 janvier 1946 à Bordjana – Bône, département de Constantine, Algérie à l’âge de 58 ans. Agriculteur. Fils d’Eugène Jean Baptiste KIPPEURT 1837-1920 & Marie Joséphine BRUNE 1850- . Fiche matricule : cote : FR ANOM 3 RM 71 classe : 1907 Kippeurt Louis Classe 1907 n° 817 CAMPAGNES Contre l’Allemagne, Algérie du 4 août 1914 au 15 octobre 1915 ; Orient du 16 octobre 1915 au 25 septembre 1917 ; Algérie du 26 septembre 1917 au 10 avril 1918 ; Intérieur du 11 avril 1918 au 16 mai 1918 et du 17 mai 1918 au 11 mars 1919.

    Localités habitées (FM) :

    • 23 janvier 1913 La Calle Constantine

      La Calle, Commune mixte (Algérie) Coord. GPS : 36.8956 8.4433

      Histoire : La commune indigène de La Calle devient commune mixte (civile) par arrêté du 29 décembre 1884. Elle est supprimée par arrêté du 12 janvier 1957. Résidence de l’administrateur : La Calle.

    • 12 mars 1919 Yusuf

      Yusuf (Algérie) Coord. GPS : 36.7869 8.3850

      Type de lieu : lieu habite

      Variantes : Aïn El Assel (Algérie)

      Histoire : Le centre de population d’Aïn Assel prend le nom de Yusuf par décret du 4 juillet 1887. Son plan de lotissement est approuvé la même année et il est créé en 1888. Il est érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957.

      Nom actuel : Aïn El Assel.

    • 27 février 1924 Con….. à l’Edough ferme Bengui Commune de Morris

    • 6 mai 1925 Combes Cne mixte à l’Edough ferme Bengui Commune de Morris

      Combes (Algérie) Coord. GPS : 36.6727 7.9742

      Type de lieu : lieu habite

      Variantes : Merdès (Algérie) ; Asfour (Algérie)

      Histoire : Le centre de population de Merdès, créé en 1882-1884 dans la commune mixte de Zerizer (future Beni Salah), prend le nom de Combes par décret du 4 juin 1885. Il est rattaché à la commune mixte de l’Edough par arrêté du 26 janvier 1909 puis érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957. Nom actuel : Asfour.

Edough, Commune mixte (Algérie) Coord. GPS : 36.5884 7.8354

Type de lieu : ancienne division administrative

Variantes : Aïn Mokra, Commune mixte (Algérie) plus

Histoire : La commune mixte d’Aïn Mokra est créée par arrêté du 30 septembre 1875. Elle prend le nom de l’Edough par arrêté du 15 février 1891. Son territoire est augmenté d’une partie de la commune mixte de Beni Salah supprimée par arrêté du 26 janvier 1909.

Elle est supprimée par arrêté du 12 janvier 1957.

Chef-lieu : Aïn Mokra puis Herbillon (1891) ; résidence de l’administrateur : Bône (après 1902).

    • Marié le 8 juillet 1911, Randon à Bône, Constantine, Algérie avec Clotilde Hélène CODA née le 26 juillet 1891 à Bugeaud, département de Constantine, Algérie et décédée le 29 mars 1980 – Libourne, 33243, Gironde, Aquitaine, France , à l’âge de 88 ans. Fille de Simone Giovanni CODA 1856-1899 & Anna Maria BUGNI 1864-/1964. 2 enfants, 2 filles ; 1er enfant né 11 mois après le mariage :

Et 20 sur 25 de mes arrières-grands-oncles y ont participé. Deux sont morts pour la France, un a été prisonnier, un autre a été prisonnier blessé et 3 ont été blessés. L’histoire de Jean LAPORTE, l’oncle paternel de ma grand-mère Jeanne, orpheline de guerre à 3 ans, est emblématique du syndrome post-traumatique de mes grands-parents maternels.

Le 8 juin 1913 la fiche militaire de mon arrière-grand-père Gaston DUMONTEIL indique qu’il réside à Pompignac, certainement à Landeron où naît ma grand-mère Jeanne le 12 août 1913. D’après ma mère c’est ici qu’habitaient Mémé-tante, sa fille la cousine Olivia et son fils Joseph. Ma mère me l’a confirmé car ma grand-mère lui avait dit qu’elle était née à Landeron chez Mémé-tante.

Après quelques recherches, Mémé-tante s’est révélée être la sœur de Gaston, Marie DUMONTEIL, née le 11 novembre 1877 (dimanche) à Issac, 24400, Dordogne, et décédée le 24 mai 1948 (lundi) à Beychac-et-Caillau, 33750, Gironde, à l’âge de 70 ans, elle s’est mariée le 3 février 1897 (mercredi) à Issac, 24400, Dordogne avec Jean LAPORTE, né le 10 octobre 1873 (vendredi) à Manzac-sur-Vern, 24110, Dordogne, et décédé après 1903 et qui était cultivateur (Parents : Jean LAPORTE 1845-1905/ & Anne PENINE 1849-1901). Ils eurent deux enfants Joseph LAPORTE né le 16 novembre 1899 (jeudi) à Mazieras – Issac, 24400, Dordogne, et décédé 23 avril 1950 en son domicile 7 rue des Marronniers à Bordeaux*. Cultivateur domicilié à Fargues Saint Hilaire en 1922, et Olivia Jeanne LAPORTE née le 28 mai 1903 (jeudi) à Mazieras – Issac, 24400, Dordogne, décédée le 28 juillet 1971 (mercredi) – Beychac-et-Caillau, 33750, Gironde, Aquitaine, FRANCE, à l’âge de 68 ans.

D’après ma mère ma grand-mère s’appelait Joséphine car ce serait Joseph LAPORTE qui aurait déclaré sa naissance, mais c’est étonnant car il n’avait que 14 ans. Renseignements pris sur son acte de naissance, c’est bien son père Gaston DUMONTEIL qui l’a déclarée.

Restait à trouver où était décédé Jean LAPORTE. J’ai retrouvé son acte de décès dans les registres d’état civil de Pompignac à la date du 18 juin 1918 : décédé le 20 avril 1917 à 15h à Rouen des suites d’accident survenu en service commandé. Il ne fût reconnu Mort pour la France que le 17 mai 1940. Et donc il est inscrit sur le monument aux morts de Pompignac (33).

A la suite de mes grands-parents, tout le monde a occulté ce fait. Tous les ans le 11 novembre durant la cérémonie de l’armistice ma mère, ses deux frères et sa sœur lisaient à voix haute avec les autres enfants de l’école communale les noms inscrits sur le monument aux morts finissants par « Morts pour la France ». Avec mon frère, mes cousins et cousines, nous en avons fait de même de nombreuses années. Nous devions ressentir le malaise mais étions incapables de comprendre d’où il venait.

  • Pierre DUMONTEIL [Mon arrière-grand-oncle maternel – oncle de ma grand-mère Jeanne] né le 30 avril 1874 (jeudi) à Issac, 24400, Dordogne, et décédé le 7 mars 1940 à Beaupouyet (24)*. Fils de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/ FM : 108e Régiment d’Infanterie. Cheveux et sourcils : blonds ; yeux : gris ; front : découvert ; nez : pointu ; bouche : grande ; menton : à fossette ; visage : ovale ; taille : 1m69 ; Degré d’instruction : 1-2-3. Campagne contre l’Allemagne du 23 août 1914 au 3 janvier 1919. 24 septembre 1898 : St Médard de Mussidan ; 27 septembre 1903 : Issac ; 29 septembre 1907 : Gageac … Sigoulès.

    • Marié le 2 septembre 1898 (vendredi) à Saint-Médard-de-Mussidan, 24400, Dordogne, avec Emilie LAPORTE [Mon arrière-grande-tante maternelle – tante de ma grand-mère Jeanne] née le 19 novembre 1876 (dimanche) à Manzac-sur-Vern, 24110 et décédée le 15 mai 1956 (mardi) à Montcaret, 24230, Dordogne, Nouvelle-Aquitaine, FRANCE* à l’âge de 79 ans (Parents : Jean LAPORTE 1845-1905/ & Anne PENINE 1849-1901) dont

  • Marie DUMONTEIL Dite « Mémé-tante » [Mon arrière-grand-tante maternelle – tante de ma grand-mère Jeanne] née le 11 novembre 1877 (dimanche) – Issac, 24400. Décédée le 24 mai 1948 (lundi) – Beychac-et-Caillau, 33750, à l’âge de 70 ans*. Domiciliée à Fargues Saint Hilaire en 1922 Fille de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/ Cultivatrice. [Veuve de guerre à 30 ans]

    • Mariée le 3 février 1897 (mercredi), à Issac, 24400 avec Jean LAPORTE [Mon arrière-grand-oncle maternel par alliance – oncle par alliance de ma grand-mère Jeanne] né le 10 octobre 1873 (vendredi) – Manzac-sur-Vern, 24110 et décédé le 20 avril 1917 à 15h à Rouen des suites d’accident survenu en service commandé [Campagne contre l’Allemagne du 20 octobre 1914 au 20 avril 1917. Mort pour la France à 44 ans] Cultivateur. Fils de Jean LAPORTE (25 juillet 1845 – 5 mars 1911) (Cultivateur) & Anne PENINE (24 juin 1849 – 1er avril 1901) Fratrie : Jean LAPORTE (10 octobre 1873- 20 avril 1917) ; Louis LAPORTE 1875-1957 ; Emilie LAPORTE 1876-1956 ; Marie LAPORTE 1878-1947/ ; Louise LAPORTE 1885-1955. 2 enfants un garçon et une fille :

  • Marie DUMONTEIL [Mon arrière-grand-tante maternelle – tante de ma grand-mère Jeanne] née le 13 décembre 1879 (samedi) à Issac, 24400, Dordogne, et décédée le 25 février 1947 (mardi) – Le Fleix, 24130, Dordogne, Aquitaine, FRANCE , à l’âge de 67 ans. Fille de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/

    • Mariée le 27 septembre 1901 (vendredi) à Issac, 24400, Dordogne, avec Vital Siméon MARTRAT [Mon arrière-grand-oncle maternel par alliance – oncle par alliance de ma grand-mère Jeanne] né le 29 novembre 1875 (lundi) à Saint-Vincent-de-Connezac, 24190, Dordogne et décédé le 24 décembre 1959 (jeudi) – Le Fleix, 24130, Dordogne, Aquitaine, FRANCE, à l’âge de 84 ans. Cultivateur à Cursan (33) en 1895. Fils de Jean Jacques MALTRAT MARTRAT 1826-1878 (Militaire en retraite , Cultivateur, Brigadier au train d’équipage , retraité) & Marie SIMON SIMEON 1843-1880 vivante en 1895 domiciliés à Cursan (33) en 1895. Demi-frères et demi-sœurs : Du côté de Marie SIMON SIMEON 1843-1880/ : avec ? ? : Pierre Marius SIMON 1880-1918 Mort pour la France au champs d’honneur le 29 octobre 1918. FM : Matricule n°4076 Classe 1895. Dispensé Art. 21 fils unique de veuve. Dirigé le 14 novembre 1898 sur le 107e Régiment d’Infanterie. Envoyé dans la disponibilité le 20 septembre 1899. Certificat de bonne conduite « accordé ». Campagnes en Algérie du 31 janvier 1899 au 15 août 1899. Campagnes contre l’Allemagne du 14 août 1914 au 1er février 1919. Le 2 février 1919 se retire à La Saule du Box (?) (24). Domiciles : 13 mai 1900 : Mondure (?) (commune de St Médard (24) ; 6 octobre 1901 : Issac (24) ; 6 octobre 1903 : Lunas (commune de Laforce (24) ; 30 octobre 1904 : Maurens (24) ; 16 décembre 1905 : St Germain et mons (24) ; 1er novembre 1906 : St André et Appelles (33) ; 15 novembre 1908 : Pineuilh ; 9 novembre 1913 : Saule du Bost (commune de St Médard de Mussidan (24)

      2 enfants, 2 filles :

  • Jean DUMONTEIL [Mon arrière-grand-oncle maternel – oncle de ma grand-mère Jeanne] né le 25 décembre 1884 (jeudi) (noté 26 décembre 1884 sur sur FM) à Marou – Issac, 24400, Dordogne, et décédé après 1909 le 14 juillet 1927 à Villamblard. Fils de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/ Cultivateur. FM : Cheveux et sourcils : châtains ; yeux : bleus ; front : ordinaire ; nez : fort ; bouche : grande ; menton : long ; visage : allongé ; taille : 1m66 ; signe au bas du front. Incorporé au 99e Régiment d’infanterie à compter du 10 octobre 1905. [Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 27 août 1914. Fait prisonnier le 28 août 1914 à Moislains. En captivité à Sennelager du 28 août 1914 au 29 décembre 1918. Intérieur du 30 décembre 1918 au 11 mars 1919].

    • Marié le 18 février 1909 (jeudi) à  Villamblard* avec Emma DOCHE née à Villambard le 2 septembre 1885 et décédée le 30 mai 1970 en son domicile à Villamblard* 2 enfants (FM)

  • Léon DUMONTEIL [Mon arrière-grand-oncle maternel – oncle de ma grand-mère Jeanne] né le 12 juin 1893 (lundi) à Mazieras – Issac, 24400, Dordogne, et décédé le 26 novembre 1966 (samedi) à Magrin, 81220, Tarn à l’âge de 73 ans*. Fils de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/ Cultivateur, retraité. [Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 16 juillet 1919 (de 21 ans à 26 ans et demi). Cité à l’ordre du Régiment le 29 février 1919 – Croix de guerre. Étoile de bronze. Médaille de la victoire. Médaille commémorative.]

  • Eva DUMONTEIL [Mon arrière-grand-tante maternelle – tante de ma grand-mère Jeanne] née le 24 novembre 1898 (jeudi) à Maziéras – Issac, 24400, Dordogne (p. 8), et décédée après 1922 et avant 1948. Fille de Jean Pierre DUMONTEIL 1846-1911..1920 (Cultivateur) & Catherine PAGNOU 1856-1920/

    • Mariée le 22 avril 1922 (samedi), Fargues-Saint-Hilaire, 33370, avec Antoine LEFAURE né le 21 janvier 1899 à Fargues-St-Hilaire et décédé le 9 juin 1948 à son domicile 51 rue Charles Chaumet à Caudéran (33). Cultivateur, Chauffeur TEOB. Fils d’Antoine Georges LEFAURE & Suzanne BERANGER domiciliés à Fargues-St-Hilaire. FM : matricule n°1761. Résidant à Fargues-St-Hilaire en 1918. Domiciles : 13 novembre 1925 35 chemin de Tivoli Le Bouscat (33) ; 17 novembre 1927 4 rue des Girondins Le Bouscat (33) 28 juillet 1930 51 chemin Lehû Caudéran (33) ; 20 mars 1935 51 rue Charles Chaumont Caudéran (33). A pris part aux affaires de KHAN MEISSELOUN le 24 juillet 1920, HAURAN du 28 août au 21 septembre 1920 alors qu’il appartenait au 415e RI – CMI. Caporal le 1er mai 1920 ; sergent le 10 octobre 1920 ; Sergent chef le 13 mars 1940 ; Adjudant le 14 mars 1940. Démobilisé au Bouscat le 13 novembre 1942. Campagnes : Intérieur CS du 21 avril 1918 au 2 septembre 1918 ; Armées CD du 3 septembre 1918 au 11 novembre 1918 ; Armées CS du 12 novembre 1918 au 28 avril 1919 ; Levant (RG) CD du 16 août 1919 au 10 janvier 1921 ; Intérieur CS du 2 septembre 1939 au 16 septembre 1939 ; Armées CD du 17 septembre 1939 au 25 juin 1940

[La bataille de Khan Maysaloun est une bataille survenue le 24 juillet 1920, lors de la guerre franco-syrienne. Elle a opposé les forces du Royaume arabe de Syrie et l’Armée française du Levant. Elle s’est déroulée dans la vallée de Maysaloun (en) dans les montagnes d’Anti-Liban en Syrie, à environ 25 kilomètres à l’ouest de Damas, près de l’actuelle frontière avec le Liban. Les forces françaises, commandées par le général Goybet, mieux équipées et plus nombreuses, écrasèrent les forces syriennes menées par Youssef al-Azmeh, ministre de la Guerre du roi Fayçal, assiégèrent et prirent Damas le 25 juillet 1920, où elles défilèrent victorieuses parmi une foule nombreuse. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Khan_Mayssaloun ]

  • Louise BLONDY (8 octobre 1884Décédée après 1942) [Mon arrière-grand-tante maternelle – tante de ma grand-mère Jeanne] née le 8 octobre 1884 (mercredi) à Issac, 24400, Dordogne, et décédée le 2 janvier 1952 (mercredi) à Lalande – Issac, 24400, Dordogne, à l’âge de 67 ans. Cultivatrice. Fille de Louis BLONDY (15 août 1859 – Décédé après 1912) & Suzanne LAMY (30 octobre 1856 – Décédée après 1912).

    • Mariée le 6 janvier 1907 (dimanche), Mairie – Issac, 24400, Dordogne, avec François LAPLAGNE né le 4 octobre 1883 (jeudi) – Issac, 24400, Dordogne, et décédé le 23 juin 1945 (samedi) à Lalande – Issac, 24400, Dordogne, à l’âge de 61 ans. Cultivateur. Fils de Jean LAPLAIGNE 1837-1904 (Sabotier) & Jeanne SIORAC 1841-1925 (Cultivatrice). Fratrie : Marguerite LAPLAIGNE ca 1878-1891 ; Jeanne LAPLAGNE 1878- ; François LAPLAGNE 1883-1945. Témoins du mariage : Louis BLONDY 1859-1944 , Suzanne LAMY 1856-1938 , Jeanne SIORAC 1841-1925 ). [Campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 7 mars 1919 (de presque 21 ans à 26 ans et demi) . Blessé par éclat d’obus à la main gauche le 12 juin 1918]

  • Marie BLONDY [Tante maternelle de Jeanne] dite « Tante Thérèse » née le 1er octobre 1895 (mardi) à Lespinasse – Issac, 24400, Dordogne, et décédée le 28 mars 1975 (vendredi) à Montpon-Ménestérol, 24700, Dordogne, à l’âge de 79 ans. Cultivatrice.

    • Mariée le 26 août 1919 (mardi), Mairie – Issac, 24400, Dordogne, avec Pierre CHADEAU [Oncle maternel par alliance de Jeanne] né le 18 janvier 1889 (vendredi) à Bourdil – Beleymas, 24140, Dordogne, et décédé le 16 avril 1939 (dimanche) à Mazieras – Issac, 24400, Dordogne, à l’âge de 50 ans. Cultivateur. Fils de Pierre CHADEAU 1862-1919/ (Cultivateur, métayer) & Marie DUPUY 1865-1909 (Cultivatrice , cuisinière). Fratrie : Pierre CHADEAU 1889-1939 ; Marguerite CHADEAU 1891-1965 ; Marthe CHADEAU 1894-1930/ ; Joseph CHADEAU 1898-1982 ; Jean CHADEAU 1903-1903. Témoins du mariage : Louis BLONDY 1859-1944 , Suzanne LAMY 1856-1938 , François LAPLAGNE 1883-1945 , Louis CHADEAU ca 1896-1919/ . FM : Incorporé au 20e Régiment d’Infanterie à compter du 5 octobre 1910. [Campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 22 août 1914. Disparu à Ochamps (Belgique) le 22 août 1914. Prisonnier blessé à Darmstadt A-M-G du 27 octobre 1914. Rapatrié le 7 décembre 1918. En captivité du 23 août 1914 au 7 décembre 1918. Contre l’Allemagne du 8 décembre 1918 au 31 juillet 1919.] Passé au 108e Infanterie le 8 janvier 1919. 1 enfant. 1 fille :

  • Marc ONNAINTY [Mon arrière-grand-oncle maternel, oncle de Jean] né le 7 novembre 1872 dans la maison Lohidoy-Borde à Licq-Atherey et décédé le ? (ma mère l’a connu) [5 ans et 9 mois après le mariage ; âge des parents : 37 ans et 8 mois (noté 38 ans sur l’acte) et 28 ans et 5 mois (noté 34 ans sur l’acte ce qui la ferait naître en 1838)] [Campagnes contre l’Allemagne : du 3 décembre 1914 au 29 octobre 1915 et du 17 décembre 1915 au 1er juin 1917].

    • Marié le 7 novembre 1911 à Alos-Sibas-Abense avec Marianne HOUSOURIGARAY née le 17 février 1880 à Alos-Sibas-Abense. Ménagère. Fille de Pierre HOUSOURIGARAY, cultivateur 57 ans né en 1854 & Elisabeth EQUIBERRY DITE SAGARDOY, ménagère 59 ans née en 1852. Sébastien HOURCOURIGARAY né le 18 novembre 1882 à Alos-Sibas- Abense et décédé le 27 juin 1917 à Mont Blond, Marne. Sergent au 115è Régiment d’Infanterie. Cote / Source : 19860711/399. Au moins 3 enfants :

  • Joseph ONNAINTY [Mon arrière-grand-oncle maternel, oncle de Jean] né le 22 juin 1875 – sur la photo mariage Madeleine et d’Oscar (9 décembre 1909). Décédé après octobre 1921 (date de sa libération du service militaire) à Tardets le 4 septembre 1955 ? (inscrit sur ADN mais peu vraissemblable) [4 ans et 5 mois d’écart ; âge des parents : 40 ans et 3 mois (noté 40 ans sur l’acte) et 31 ans (noté 37 ans sur l’acte ce qui la ferait naître en 1838)] Domicilié le 9 octobre 1897 au 61 quai de Bacalan à Bordeaux. [Campagnes contre l’Allemagne : du 4 août 1914 au 24 novembre 1917 et du 25 novembre 1917 au 1er février 1919 et citation à l’ordre de la brigade le 8 octobre 1915 : « ayant appris qu’un capitaine d’une compagnie d’assaut, blessé, demandait du secours a creuse aussitôt un boyau permettant de se rapprocher de lui, s’est ensuite rendu près de lui sous un feu violent de mousqueterie ? Et de mitrailleurs et l’a ramené dans nos lignes »]

    • Marié le 25 septembre 1903* à Alos-Sibas-Abense, avec Claire SUHIT* née le 18 septembre 1874 à Alos-Sibas-Abense. Décédée à Tardets le 25 décembre 1950 à l’âge de 76 ans. Fille de Jean SUHIT né en 1841 ou 1842 Métayer, laboureur & Anne BOSOUM née en 1845 à Alos-Sibas-Abense, ménagère. Mariés le 15 avril 1872 à Alos-Sibas-Abense* (p.26). Sa mère Geneviève BADACARRAX est décédée le 31 mars 1872 soit 15 jours avant son mariage .

      Un enfant décédé ?

  • Cathérine ONNAINTY née le13 avril 1882 à 6h dans la Maison Lohidoy Borde et décédée le ?) [3 ans et 1 mois d’écart ; âge des parents : 47 ans et 1 mois et 38 ans et 2 mois (noté 48 et 44 sur l’acte ce qui la ferait naître en 1838)]

    Mariée le 16 novembre 1907 à Tardets* avec Jean LESTARPE né à Licq-Athérey le 20 janvier 1880 ? Décédé le 20 juin 1915 à l’hôpital de Lyon des suites de ses blessures à l’âge de 35 ans. Mort pour la France. Citation : « A toujours fait courageusement son devoir. Blessé le 17 avril 1915 par un éclat d’obus. Amputé de la cuisse droite« . Décoration : Médaille militaire. 14è Régiment d’Infanterie. Fils de Jean LESTARPé décédé à Licq-Athérey & Jeanne IRIGOYEN décédée à Tardets. Guillaume LESTARPé 44 ans frère.

  • Louis CHAZERANS [Oncle paternel d’Henri] né le 8 septembre 1883 à Gastonville, Constantine, Algérie et décédé le 30 mars 1935 11 jours avant la naissance d’Alain, à Guelma Constantine Algérie, à l’âge de 51 ans . Campagnes, contre l’Allemagne : en Algérie du 2 août 1914 au 28 août 1914. France aux armées du 29 août 1914 au 5 mars 1919. En Algérie du 6 mars 1919 au 11 mars 1919. Décorations : Médaille de la Victoire, Médaille commémorative de la grande guerre.

  • Constance Ernestine CHAZERANS [Tante paternelle d’Henri] née le 2 octobre 1893 à Gastonville Constantine Algérie et décédée le 8 juillet 1971 à Marseille , 13055, Bouches du Rhône, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France, à l’âge de 77 ans

    • Mariée à l’âge de 16 ans, le 27 novembre 1909 à Saint Charles Constantine Algérie, avec Alphonse JUANICO [Oncle paternel par alliance d’Henri] âgé de 24 ans, né le 12 décembre 1885 à Saint Charles Constantine Algérie et décédé le 5 janvier 1961 à Jemmapes Constantine Algérie, à l’âge de 75 ans. Fils d’Alonso JUANICO 1846- & Maria Fulmen PALOMBA 1858– Marie PALOMA (FM) Mariés le ? à ? 7 enfants. FM : Matricule n°174 Classe 1905. Résidant à St Charles en 1905. Cultivateur. Incorporé au 11e Bataillon d’Artillerie à pied le 8 octobre 1906 comme canonnier de 2e classe. 1er Canonnier servant le 20 septembre 1907. Envoyé dans la disponibilité le 25 septembre 1908. Certificat de bonne conduite accordé. Rappelé sous les drapeaux par le décret de mobilisation générale du 2 août 1914. Maître pointeur du groupe le 8 novembre 1916. 14 février 1919 Se retire rue Nationale à St Charles ; 31 août 1932 Gastu (Gare). Campagnes contre l’Allemagne : Tunisie du 4 août 1914 au 13 février 1919. Libéré du service militaire le 15 octobre 1934. 4 enfants ?

  • Mathilde CHAZERANS [Tante paternelle d’Henri] née le 2 mars 1901 à Saint Charles Constantine Algérie, et décédée le 5 juillet 1999 à La Valette du Var, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France, à l’âge de 98 ans. Institutrice. Fille de Pierre François CHAZERANS (14 novembre 1843 – 30 novembre 1929) âgé de 57 ans & Mathilde Alexandrine WINCKELMULLER (29 mars 1862 – 24 juillet 1937) âgée de 39 ans.

    • Mariée le 26 juillet 1921 à Philippeville Constantine Algérie, avec Victor SALLEE [Oncle paternel par alliance d’Henri] né le 1er décembre 1897 à El Ancor Oran Algérie, et décédé le 23 février 1989 à Hyères, 83069, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France, à l’âge de 91 ans. Directeur d’école. Fils de Victorin SALLEE 1860-1951 & Marie Victorine Catherine LEFEBVRE 1871-1910. Fratrie : Louise SALLEE 1892- Henri Auguste SALLEE 1896-1970 Victor SALLEE 1897-1989
      FM : n°de matricule : 117 Classe 1917. Domicilié à Saint-Arnaud Étudiant École Normale (Fiche matricule 1915) puis Instituteur puis Directeur d’école. Constantine, École de garçons (Bellevue). Cheveux châtains moyen. Yeux gris Front moyen. Nez rectiligne. Visage ovale. Taille 1 m 64. Degré d’instruction 3. 13 septembre 1919 : St Armand ; 20 janvier 1921 : Batna Instituteur à l’E.P.S : 14 avril 1921 : St Armand Instituteur ; 16 juin 1924 : Corneille Commune de Belezma (Département de Constantine), instituteur ; 14 février 1930 : Rue Gadaigue Djidelli Instituteur ; 7 avril 1939 : Rue Pélusy Bellevue Constantine. Incorporé au 4ème Régiment de Tirailleurs à compter du 7 janvier 1916. Passé au 8ème Tirailleurs (4ème Mixte). Arrivé au corps le 1er mars 1917. Tirailleur de 1ère classe le 1er septembre 1916. Aux armées à compter du 11 mars 1917. Blessé le 18 juillet 1918 à Longprons (Oise ? plutôt Aisne). Plaies multiples région dorsale par balles de mitrailleuses. Séjours aux hôpitaux : Hôpital auxiliaire 117 Parie du 19 juillet 1918 au 26 juillet 1918 ; Hôpital auxiliaire 114, Paramé du 26 juillet 1918 au 13 septembre 1918. Rentré de formation sanitaire le 10 décembre 1918. Caporal Fourrier [Le fourrier, ou sergent fourrier voire caporal fourrier, est le sous-officier chargé de l’intendance. Ce terme vient de fourrage] le 17 mars 1919. Mis en congé de démobilisation le 15 septembre 1919. CBC accordé. Se retire à St Arnaud.
      Citations : 13 novembre 1917 : « jeune soldat mitrailleur très ardent et plein de bravoure. A contribué les 2 et 3 octobre 1917 dans ses fonctions de chargeur à arrêter une contre-attaque ennemie« . 7 avril 1918 : « Mitrailleur d’élite, tireur hors-pair. Pendant les périodes du 28 mars au 1er avril 1918, a fait preuve du plus grand calme et du plus absolu mépris du danger. Pendant l’attaque ennemie du 30 mars, a infligé à l’ennemi de lourdes pertes par son feu précis lui interdisant tout mouvement et le harcelant par de violentes rafales « déjà cité« . Blessé le 18 juillet 1918 : « Mitrailleur d’un beau courage, a fait preuve dans les fonctions de tireur d’un sang-froid remarquable le … juillet 1918. S’est porté en avant sous le feu violent de mitrailleuses ennemies pour occuper un emplacement favorable lui permettant de combattre ces mitrailleuses. Il a été blessé en arrivant sur la position en mettant en place sa pièce en batterie« .
      Décorations : Médaille commémorative de la guerre ; Croix de guerre (trois étoiles dont une en argent) ; Fait chevalier du Nicham Iftikar le 22 juin 1919 [la Croix que possédait papa est une croix d’officier et non pas de chevalier] ; Médaille de la Victoire ; Médaille Militaire (JO du 6 avril 1929) ; Légion d’Honneur décret du 31 octobre 1968. Réception le 25 novembre 1968.
      Campagnes : contre l’Allemagne en Tunisie CS du 7 janvier 1916 au 11 mars 1917 ; Aux Armées CD : du 12 mars 1917 au 17 juillet 1918 ; Blessure CD : du 18 juillet 1918 au 17 juillet 1919 ; Algérie CD : du 21 septembre 1939 au 11 mai 1940 2 enfants

  • André BLAZER [Oncle maternel d’Henri] né le 5 septembre 1887 à Saint Charles Algérie et décédé le 14 avril 1965 à Villemur-sur-Tarn, 31584, Haute Garonne, Midi-Pyrénées, France, à l’âge de 77 ans. Forgeron en 1907 puis Mécanicien. Entrepreneur de battage. Fils de Joseph BLAZER 1848-1899 & Marie Barbe MARIO 1860-1928. FM : Matricule n°976 Classe 1907. Résidant à Sédrata en 1907. Degré d’instruction : 2. Incorporé au 13e Régiment d’Artillerie le 6 octobre 1908. Classé à la 17e batterie du 13e Régiment d’Artillerie de campagne à Casablanca 13 juillet 1909. Passé avec son grade au 4e groupe d’artillerie de campagne d’Afrique 1er mars 1910. Envoyé dans la disponibilité le 27 septembre 1910. Certificat de bonne conduite « accordé ». Rappelé sous les drapeaux par décret de mobilisation générale du 2 août 1914. Dirigé sur le dépôt du 54e Régiment d’artillerie à Lyon le 15 octobre 1914. Détaché Maison Robortel Buffand à Lyon le 1er août 1915. Mis en congé de démobilisation le 7 novembre 1919. Classé dans l’affectation spéciale en qualité de charron forgeron à Ampère le 1er avril 1923. Maintenu en qualité de charron à Ampère le 1er août 1930. Campagnes : Opération militaire dans la région de Casablanca (Maroc en guerre) du 8 juillet 1909 au 29 septembre 1910. Contre l’Allemagne : Algérie : du 3 août au 15 octobre 1914 ; France int. : du 16 octobre 1914 au 31 juillet 1915 ; En usine : du 14 août 1915 au 23 octobre 1919. Médaille commémorative de la guerre. Libéré définitivement de toutes obligations militaires le 15 octobre 1936. 17 mars 1913 : Forgeron cher M. VAYRE Faubourg de la gare, Sétif ; 13 avril 1914 Ampère (Rhiras) ; 7 novembre 19 : Ampère ; 1er février 1930 : Ampère. Guerre du Maroc : « Durant cette campagne commencée en août 1907 et qui, ainsi, dura onze mois, dont sept d’opérations très actives pendant lesquelles l’ennemi fut pourchassé sans trêve ni repos, il n’a pas été livré moins de vingt-neuf combats dont plusieurs ont présenté les caractères et les dangers de ceux d’une guerre européenne. 14 officiers tués et 17 blessés, 86 hommes tués et 377 blessés tel fut le bilan des pertes. Ce sont là des chiffres élevés. Mais l’honneur de la France exigeait de pénibles sacrifices et son drapeau a pu, à la fin, être porté victorieusement au milieu d’un peuple justement réputé pour sa bravoure. »15.

    • Marié le ? à ? avec Angèle GALEA née le ? à ? et décédée le ? à ? . Fille de ? et de ? dont

  • Madeleine BLAZER [Tante maternelle d’Henri] née le 10 septembre 1892 à Saint Charles Constantine Algérie et décédée le 26 mai 1968 à Choisy-le-Roi, 94022, Val de Marne, Ile-de-France, France, à l’âge de 75 ans. Fille de Joseph BLAZER 1848-1899 & Marie Barbe MARIO 1860-1928.

    • Mariée le ? à ? avec Eugène PFRIMMER né le 27 novembre 1884 à Philippeville Constantine Algérie et décédé le 27 avril 1948, à l’âge de 63 ans. Boulanger. Fils d’André PFIMMER & Joséphine FREY. FM : Matricule n°110 Classe 1904. Incorporé au 4e Régiment de Zouaves le 8 octobre 1905. Envoyé dans la disponibilité le 28 septembre 1906. Considéré comme appelé sous les drapeaux et maintenu à son emploi de temps de paix au titre des sections de chemins de fer de campagne du 2 août 1914 au 20 mars 1919 1 enfant, 1 fille :

  • Pierre BLAZER [Oncle maternel d’Henri] né le 15 février 1895 à Saint Charles Constantine Algérie et décédé le ? (après le 21 août 1948). Commis greffier. Employé de Chemin de fer. Douanier. Fils de Joseph BLAZER 1848-1899 & Marie Barbe MARIO 1860-1928. FM : Matricule n° 109 Classe 1911. Résidant à Toulon (Var) en 1911. Parents résidant à Sétif en 1911. Degré d’instruction : 2. Engagé volontaire jusqu’à la libération de la classe 1915 à la mairie de Toulon le 23 novembre 1912 au titre du 5e dépôt des équipages de la Flotte. Matelot mécanicien de 1ere classe 24 septembre 1914. Certificat de bonne conduite accordé. Promu Quartier maître mécanicien le 28 mars 1916. Mis en congé de démobilisation le 21 juin 1919. Affectation spéciale le 22 mars 1920 comme employé permanent de la Compagnie des chemins de fer PLM algériens. Passé au réseau métropolitain le 31 août 1920 (Marseille dépôt). Classé non disponible le 24 novembre 1921 comme employé permanent de l’administration des douanes Direction de Metz en qualité de préposé à Schoeneck du 1er juin 1921. Passé à la direction des douanes d’Alger le 1er août 1925. Classé dans l’affectation spéciale le 1? août 1925 comme employé permanent de l’administration des douanes en qualité de préposé à Philippeville à compter du 1er août 1921. Passé d’office en domicile au bureau de recrutement d’Alger le 27 mars 1936. Mobilisé comme soldat de 1e Classe à la Cie de Douaniers d’Algérie à compter du 2 septembre 1939. Envoyé en congé illimité le 1er août 1940. Runtique ? à son bureau de recrutement d’origine le 21 août 1948. 21 juin 1919 : 41 rue Antoine Bruno Philippeville ; 31 mai 1927 Caserne des Douanes Philippeville ; 5 avril 1938 rue : Gadaigne Djidjelli. Mobilisé dans la marine du 2 août 1914 au 21 juin 1919. A servi sur divers bâtiments de guerre en particulier le Cuirassé Marceau et les sous-marins de Toulon. Puis dans les Douanes du 2 septembre 1939 au 1er août 1940. Cuirassé Marceau : cuirassé à tourelle et barbette de la classe Marceau de la marine française, mis en chantier à La Seyne-sur-Mer à partir de 1881 aux Forges et Chantiers de la Méditerranée. Il a servi dans l’escadre de la Méditerranée jusqu’en 1900, puis il a subi une importante refonte dans son chantier naval d’origine avant d’être mis en réserve à l’arsenal de Toulon. De nouveau en service en 1906, il a été utilisé pour l’entraînement de l’école des apprentis torpilleurs. Pendant la Première Guerre mondiale il a été utilisé comme navire-atelier et ravitailleur de sous-marins à Malte et à Corfou. Après 1918, il a été à nouveau mis en réserve au port de Bizerte. En 1921, il a été rayé des listes et vendu pour démolition. Lors de son remorquage vers Toulon par le Marius Chambon il échoua sur la côte, près de Bizerte, durant une tempête et fut démoli sur place.

    • Marié avec Juliette OLIVIERO née le ? à ? et décédée le ? à ? . Fille de ? et de ? dont

    • Marié avec Jeanne FOURCADE née le ? à ? et décédée le ? à ? . Fille de ? et de ?

  • Eugène Clément KIPPEURT [Oncle paternel de Simone] né le 8 mars 1871 à Blida Algérie* (inscrit 8 mars 1869 sur sa fiche militaire probablement pour pouvoir s’engager volontaire à 17 ans : Classe 1888) et décédé le 26 mai 1928 à Blida Algérie à l’âge de 57 ans. Cultivateur (1891 ; 1904). Fils d’Eugène Jean Baptiste KIPPEURT 1837-1920 & Marie Joséphine BRUNE 1850- FM : Réside à Randon, Bône en 1888. Cultivateur. Cheveux et sourcils : châtains Yeux : gris Menton : rond Visage : ovale Nez : moyen Bouche : moyenne Taille : 1 m 63. Engagé volontaire à compter du 29 août 1889 à la mairie de Bône pour le Ve Régiment de Zouaves. Arrivé au corps et Zouave de 2eme classe le 1er septembre 1889. Certificat de bonne conduite « accordé ». Disponibilité le 29 août 1890. Réserve le 8 novembre 1892. Affecté au 8e Bataillon de Zouaves : soldat. Maintenu dans ses foyers comme propriétaire agriculteur. Rappelé le 5 avril 1917 au 3e bataillon de Zouaves. Détaché dans ses foyers comme propriétaire exploitant. Placé en sursis d’appel au 11 octobre 1917 comme propriétaire agriculteur. Détaché jusqu’à nouvel ordre comme propriétaire exploitant catégorie A à Morris. Libéré de toute obligation militaire le 30 novembre 1918. Localités habitées : 23 août 1893 : Morris Constantine ; 3 juillet 1915 Ferme Kippeurt 12e Km route d’ Aïn Mokra à Bône ; 27 janvier 1916 Idem. [La commune de plein exercice d’Aïn Mokra est constituée par décret du 10 décembre 1868 ; elle comprend les azels d’Aïn Mokra et de Fedj Moussa. Un centre de population y est créé en 1871 par la Société Générale Algérienne, faiblement peuplé en 1875. Des mines de fer sont exploitées entre 1845 et 1904. Aïn Mokra est rattaché au département de Bône en 1955. Nom actuel : Berrahal].

  •  

    • Marié à l’âge de 33 ans, le 5 avril 1904 à Blida Bône Algérie avec Louise Etiennette CHARLEUX âgée de 27 ans née le 7 septembre 1877 au domicile de ses père et mère n°10 rue de Lyon Paris XIIe Île de France et décédée le 2 (ou 4 : ADN) février 1947 à Souk Ahras Constantine Algérie à l’âge de 69 ans « d’une crise d’angine de poitrine. Elle est inhumée au cimetière de Bône dans le caveau de famille » (Marguerite). Ferme du Jeu Randon. Sans profession domiciliée à Bône (1904).

      Fille de François Pierre Émile CHARLEUX 23 ans (né vers 1854) Marchand de bois (1877) disparu (avant 1904) & Adèle Germaine BEAUMONT 17 ans (née vers 1860) sans profession (1877), mariés le 11 novembre 1876 à Issy, Seine. Divorcée, sans profession, domiciliée à Bône (1904).

      Pas de contrat de mariage. Témoins : Eugène PAULIN 49 ans, cultivateur propriétaire domicilié à Randon ; Baptiste DOUS 32 ans Télégraphiste beau-frère de l’époux domicilié à Bône ; Jean MEYER 55 ans aubergiste domicilié à Bugeaud ; Pierre BONNIN 64 ans cultivateur domicilié à Duzerville.

      1 fille née 10 mois après le mariage.

  • Amédé Etienne CODA [Oncle maternel de Simone] né le 31 mai 1888, 5 (?) rue des Santons à Bône Département de Constantine Algérie* et décédé le 18 octobre 1970 à Nice, 06088, Alpes Maritimes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France, à l’âge de 82 ans. Cultivateur puis agriculteur. Résidant à Bône rue d’Alsace en 1908 ; 11 mars 1919 : Les Dunes Bône ; 24 février 1924 : Combes, gérant de la ferme Bengui ; 6 mai 1925 Combes ; 17 juin 1929 : Bône Joannonville. Fils de Simone Giovanni CODA 1856-1899, 31 ans, maçon & Anna Maria BUGNI 1864-/1964, 23 ans, sans profession. Témoins ADN : Marco SOLARI 41 ans entrepreneur de peintures Joseph CODA 44 ans ébeniste. FM : classe 1908 matricule n°1908. Cheveux et sourcils : châtains ; yeux : gris bleus ; front ordinaire ; nez : moyen ; bouche : moyenne ; menton : rond ; visage : ovale ; taille : 1m70. Degré d’instruction générale : 3. Incorporé au 3e Bataillon d’Artillerie a pied à compter du 7 octobre 1909. Passé au 7e groupe autonome d’artillerie à pied d’Afrique le 1er mars 1910. Envoyé dans la disponibilité le 26 septembre 1911. Certificat de bonne conduite « accordé ». Rappelé sous les drapeaux par le décret de mobilisation générale du du 2 août 1914. Passé au 7e Régiment d’artillerie à pied le 21 mars 1916. Passé au 7e Régiment d’Artillerie lourde Grande Puissance (dépôt à Toulon). Mis en congé de démobilisation le 11 mars 1915. Libéré définitivement le 15 octobre 1937. Campagnes : Contre l’Allemagne : Algérie du 3 août 1914 au 17 juin 1915 ; France intérieur du 18 juin 1915 au 18 juin 1917 ; Armées du 19 juillet 1917 au 11 mars 1919.

L’histoire de Philippe RICHERD, le frère du second mari d’Henriette BLAZER, mon arrière-grand-mère paternelle, est emblématique de l’absurdité de la guerre :

  • Philippe RICHERD né le 28 février 1890 à la Tour du Pin (Isère) et décédé le ? à ? Valet de chambre. Fils d’Alexis et de feue Marie MEYSSIN domiciliés à la Tour du Pin Isère. FM : n° 1155 Classe 1909. Engagé volontaire pour 4 ans à la mairie de Lyon le 2 décembre 1910 au titre du 2e Régiment de dragons. Passé à la 5e compagnie de cavaliers de remonte [unités chargées de réapprovisionner l’armée en chevaux] le 24 septembre 1911. Passé le 10 janvier 1916 au 152e Régiment d’Infanterie. Blessé le 27 août 1916 au Bois des Ouvrages (Somme) : « plaie médins ? gauche par éclat d’obus ». Evacué le 27 août 1916. Hôpital temporaire 37 de St Riquier du 31 août au 6 novembre 1916, rejoint sa compagnie le 21 novembre 1916. Manquant à l’appel du 21 mai 1917. Déclaré déserteur le 23 mai 1917. Rayé des contrôles de la désertion le 17 janvier 1918 écroué à la prison du QG le dit jour. Condamné par le conseil de guerre de la 164e Division d’Infanterie à la peine de 8 ans de travaux publics pour : « abandon de poste en présence de l’ennemi ». Jugement exécuté du 3 février 1918 pour compter du 1er janvier 1918. Ecroué à l’atelier de travaux publics d’Orléansville. Amnistié par la loi du 29 avril 1921 et dirigé le 18 juin 1921 sur le 140e Régiment d’infanterie pour être démobilisé. Envoyé en congé illimité le 22 juin 1921 à la Tour du Pin rue Ste Claire. Certificat de bonne conduite refusé Vu livret 99e Régiment Infanterie 1er octobre 1922. Passé sans affectation 1er septembre 1924. Dégagé des obligations du service militaire prévues par la loi du 31 mars 1928. Maintenu à la disposition du Ministre de la Guerre pour la défense passive jusqu’au 2 décembre 1940. 7 octobre 1922 : Hôtel de Malte rue de la République Menton ; 15 mai 1924 : 3 avenue Jean Jaurès Paris.

Les Ateliers de Travaux Publics reçoivent les militaires condamnés à de moyennes ou longues peines Celui d’Orléansville passait pour pratiquer une discipline très sévère. « Le régime des ateliers est fondé sur le travail pendant la journée – environ dix heures – assorti d’une obligation de silence. Comme dans les pénitenciers, il faut compter un sergent pour vingt-cinq détenus, surnommés « Têtes de Veaux ». La nuit on dort en cellule. » Depuis 1900, « la loi autorise la création dans les ateliers d’une section spéciale d’isolement pour les récidivistes et les « enragés » ». Les détenus doivent être glabres et les cheveux rasés.

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